Furie de la mousson : inondation

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Mis à jour à :26 juil. 202306h06 (IST)

Les eaux usées débordantes se sont accumulées dans Dhoka Mohalla, frappé par les inondations. TRIBUNE PHOTOS : HIMANSHU MAHAJAN

Service de presse Tribune

Harshraj Singh

Ludhiana, 25 juillet

Shanti Devi (90 ans), une habitante de Dhoka Mohalla, raconte comment l'eau polluée de Ganda Nullah avait inondé sa maison pendant plusieurs jours.

Même si l'eau s'est retirée, elle a causé de graves dégâts aux articles ménagers et aux objets de valeur.

Tous les espoirs déçus

"J'ai perdu tout espoir de recevoir une quelconque aide de ce gouvernement puisqu'aucune autorité gouvernementale n'est venue nous aider jusqu'à présent. Les conditions de vie déplorables présentent un risque important d'épidémie. Surdarshna, un résident

« Nous avons subi des pertes importantes car le niveau de l'eau a atteint 1,50 à 2,00 mètres, nous obligeant à rester à l'étage supérieur pendant près de 10 jours. Les eaux de crue nauséabondes ont submergé le sol de notre maison. En conséquence, je suis tombé malade. Malgré notre situation difficile, ni l'administration du district ni le gouvernement n'ont offert d'aide ou de secours à ce jour. Aucune compensation n'a été prévue pour les dommages causés par l'eau polluée », a-t-elle déploré.

Les résidents vivant à Dhoka Mohalla et dans certaines rues de Dharampura, du parc Maharaja Ranjit Singh et des zones basses voisines sont également touchés par les inondations causées par l'eau polluée de Ganda Nullah. Ces personnes ont subi des pertes importantes après que des eaux usées mélangées à des produits chimiques ont inondé leurs maisons. Malgré cette situation pénible, aucun département gouvernemental n'a apporté d'aide d'urgence aux résidents touchés.

Critiquant le gouvernement et l'administration locale, Surdarshna (75 ans) de Dhoka Mohalla a déclaré que les égouts de la rue Mandir wali débordent toujours. Une quantité importante de limon, ainsi que l'eau polluée de Ganda Nullah, ont inondé sa cuisine, ses chambres et d'autres parties de la maison. « J’ai perdu tout espoir de recevoir une quelconque aide de ce gouvernement puisqu’aucune autorité gouvernementale n’est venue nous aider jusqu’à présent. Les conditions de vie déplorables présentent un risque important d’épidémie », a-t-elle ajouté.

Poonam (42 ans) a raconté comment leur maison a été engloutie par de l'eau polluée vers 4 heures du matin alors qu'ils dormaient, et l'inondation a persisté pendant environ 10 jours. Elle a déploré les dommages causés à son onduleur, à sa machine à laver, à son réfrigérateur, à ses portes et à ses produits alimentaires. Jusqu'à présent, aucun responsable de l'administration du district n'est arrivé ici, a-t-elle ajouté.

Afin de protéger leurs biens contre tout dommage, certains résidents avaient placé leurs articles aux étages supérieurs des maisons de leurs voisins.

Charanjeet Kaur (60 ans) a expliqué comment sa machine à laver, ses lits, sa pompe à eau et divers autres articles nouvellement achetés ont subi des dommages dus aux eaux usées mélangées à de l'eau chimique. Étonnamment, aucun représentant du gouvernement ne s’est rendu chez eux pendant cette période difficile. Leurs lits étant endommagés, ils ont été contraints de dormir à même le sol. Certains membres de sa famille souffraient de grippe oculaire et d’autres problèmes de santé.

Salma Khatun, dont le mari travaille comme ouvrier, a déclaré que son lit, ses ustensiles et d'autres biens avaient également été endommagés par l'eau polluée. Chanderkanta (65 ans) a raconté comment ses meubles et ses biens ont été gravement endommagés par l'inondation. « Avec le revenu mensuel de Rs 10 000 de mon fils, répondre à nos besoins quotidiens est un défi pour nous. Nous exigeons que le gouvernement indemnise chaque victime des inondations », a-t-elle déclaré.

Le député Ashok Parashar Pappi a récemment déclaré qu'une enquête sur les zones touchées serait menée par l'administration. Mais les habitants affirment qu'aucune mesure n'a été prise à ce jour à cet égard.

#Mousson

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